PRISON AVEC PISCINE de Luigi CARLETTI (in French)

Titre italien original : Prigione con piscina
Traduction de : Marianne FAUROBERT
Éditions Liana Levi

Pour prolonger un peu la belle saison, je vous suggère cette traduction, de l’italien, qui ne se présente pas comme un polar, au premier abord.

C’est l’été, à Rome, à la villa Magnolia, riche oasis pour gens fortunés. En ce mois d’août caniculaire, il fait bon prendre le frais au bord de la piscine, lieu d’échange de tous les ragots du coin. Et il y a justement matière à alimenter les discussions des anciens depuis l’arrivée de ce nouveau locataire, Rodolpho Raschiani. Mystérieux, doté d’un grand magnétisme, il ne tarde pas à se rendre indispensable auprès de ce club très fermé, en rendant des services bien spéciaux aux uns et aux autres. Les atroces cicatrices qui lui zèbrent le dos ne réussissent pas à inquiéter sa galerie d’admirateurs et contribuent plutôt à augmenter sa cote.

Même Filippo se laisse prendre à son jeu. Réputé sociologue, retraité depuis qu’il est coincé dans un fauteuil roulant à la suite d’un accident de moto, bien peu de choses avait jusqu’ici réussi à le sortir de sa torpeur malgré les efforts d’Isidro, son fidèle majordome, pour l’ancrer dans sa nouvelle vie.

En fait, la villa Magnolia est une prison dorée pour Rodolpho, où il est assigné à résidence comme témoin important d’un procès impliquant la mafia. Elle l’est aussi devenue pour Filippo. L’un et l’autre échafaudent pourtant des plans pour faire le mur, mais de nature fort différente.

Une histoire bien menée, une description fine et moqueuse de ce cercle de bien-nantis, la chaleur de l’été romain et la description de certains repas bien arrosés contribuent à faire de ce roman “à intrigues”, une surprenante et très divertissante lecture.

Sur l’auteur: Luigi Carletti est journaliste et travaille dans de nombreux quotidiens du groupe L'Espresso. Il est l'auteur de cinq romans, dont Prison avec piscine, son plus récent mais le premier traduit en français.

texte de Grenouille Noire
 
 


 




No comments:

Post a Comment