Un père idéal de Paul Cleave (plus concours)


Un père idéal de Paul CLEAVE
titre original: Blood Men
traduit de l'anglais par : Fabrice POINTEAU
(Editions Sonatine) Disponible 13 octobre 2011

Quelle est la part de l’inné et de l’acquis pour l’enfant qui grandit avec le souvenir d’un père aimant enlevé à sa famille, menottes aux poignets et dévoilé aux yeux de tous, comme étant le pire tueur en série que le pays ait jamais connu?

Edward Hunter semble avoir trouvé sa place dans la société de Christchurch, Nouvelle-Zélande.  Après une enfance brutalement interrompue par l’emprisonnement de son père, reconnu coupable de meurtres de prostituées, et par le suicide de sa mère et l’overdose de sa soeur aînée, il a réussi à faire oublier son passé à son entourage.  Il est devenu comptable, est heureux en ménage et a une adorable petite fille.

A quelques jours de Noël, alors qu’il attend son rendez-vous pour un prêt à la banque avec sa femme Jodie, son destin va basculer et la noirceur passée refaire surface.  Un braquage, un  groupe d’hommes armés investissent la banque. Edward tente d’empêcher une prise d’otage et au lieu d’enlever l’employée de banque, c’est Jodie qui est entraînée jusque sur l’esplanade de la banque et abattue sous les yeux de son mari.  En un clin d’oeil, la vie rêvée d’Edward tourne au cauchemar.

Tourmenté à l’idée d’être la cause directe de la mort de sa femme pour avoir voulu jouer les héros, il essaie inlassablement de reconstituer la scène pour trouver des pistes le menant aux tueurs.  C’est à ce moment que son père, incarcéré depuis vingt ans cherche à reprendre contact avec lui, pour soi-disant l’aider dans sa traque.  Il est vrai que les relations qu’il a pu se faire en vingt ans de tôle, peuvent s’avérer utiles dans ce genre d’affaire. 

Malgré la répulsion qu’il lui inspire, Edward accepte de visiter son père à la prison.  Il en ressort bouleversé mais en possession d’un nom.  La chasse peut maintenant commencer et c’est guidé par cette voix intérieure, qui le conforte dans ses décisions, qu’il entreprend le grand nettoyage.  La même voix qui l’avait aidé à se débarasser du chien du voisin quand il avait 9 ans et qui est revenue l’habiter depuis que Jodie est partie.  Son père aussi obéissait à une voix qui lui intimait de tuer les femmes de mauvaise vie.  Alors je vous le redemande, quelle est la part de l’inné et de l’acquis chez cet aspirant tueur en série?

Un deuxième roman mieux abouti que le premier (Un employé modèle) qui comportait des longueurs.  Un rythme soutenu, l’intrigue se déroulant sur une semaine et des personnages crédibles.  Pas encore disponible en anglais de ce côté-ci du globe.  Une belle trouvaille chez Sonatine, une maison d’édition qui construit bien son catalogue.


Paul Cleave est né à Christchurch le 10 décembre 1974. Il habite Christchurch, Nouvelle-Zélande, où se situent ses romans. Pour autant qu'il puisse se souvenir, il a toujours voulu être écrivain. Ses contes rédigés à l'école inquiétaient ses professeurs et ses bulletins disaient qu'il y avait une place pour ce genre de récit -- mais pas à l'école. À dix-neuf ans, Paul Cleave rédige ses premiers romans qui ne quitteront jamais son tiroir. À vingt-quatre ans, il écrit The Killing Room, et The Cleaner (Un employé modèle} l'année suivante, qui finit par être publié six ans après sa rédaction, en 2008. Il devient un des plus gros best-sellers jamais venu de Nouvelle-Zélande, aussitôt acheté dans plusieurs pays. *tiré d’Amazon.com et fourni par l’auteur ou son agent.


CONCOURS : On a un gagnant et il s'agit de Thibault Bonnefis, de Orléans (France) qui se mérite le livre de Paul Cleave "Un père idéal". Bravo! Merci à tous ceux qui ont participé. Et merci à Edition Sonatine et Indigo Montréal (bureau d'achats francos) pour le prix.  

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